Horny House of Horror
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Fasshon heru
Japon, 2011
De Jun Tsugita
Scénario : Jun Tsugita
Durée : 1h15
Des hommes s'enferment le temps d'un plaisir fugace dans un salon de massages érotiques qui cache en arrière-boutique un véritable musée des horreurs.
THE THEATRE BIZARRE
Pinku eiga (film érotique japonais) mélangeant gore, pop et érotisme, Horny House of Horror est un grand délire grotesque complètement barré opéré par les bons soins d’un Jun Tsugita (scénariste de Mutant girl squad) et chapeauté par le furieux Yoshihiro Nishimura (également responsable des effets spéciaux). Nous sommes donc en territoire connu, celui des pitchs très cons remplis de délire sanguinolent et d’humour potache. En fait on en vient même à se demander pourquoi celui-ci n’a pas été produit par la firme Sushi Typhoon tant il possède tous les ingrédients pour être intégré à la team? Parce qu’ici, on passe d'une salle de sexe et de torture à l’autre comme on change d'épreuves à Fort Boyard et on y croise du maki à la bite, des putes à prouts, des vagins dentés, etc. après que trois nigauds avec des têtes toutes droites sorties d’un manga aient voulu se faire une petite partie de plaisir. Vous voyez un peu le tableau ? Si en plus le tout est accompagné de la sempiternelle musique funk qui accompagne généralement les boulards d’une autre époque, on peu clairement affirmer que toute la joyeuse équipe à mis les petits plats dans les grands pour nous livrer ce long hystérique pas si éloigné d’un gros épisode de Benny Hill (le gore en plus). Après, c’est vrai qu’il ne faudra pas aller chercher plus loin, le film ne dépassant absolument pas son pitch. Mais généralement, avec ce genre de film, on est prévenu d'avance et on sait où on met les pieds. Avis aux connaisseurs donc et seulement à eux, Horny House of Horror se déguste donc comme un bon apéro, un apéro pour amateurs de nichons, de gore outrancier et de décors pop acidulés. Et c’est déjà bien suffisant comme ça !
