Here comes the devil
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Ahi va el diablo
Mexique, 2012
De Adrián García Bogliano Bogliano
Scénario : Adrián García Bogliano Bogliano
Avec : Francisco Barreiro, Laura Caro, Michèle Garcia
Photo : Ernesto Herrera
Musique : Julio Pillado
Durée : 1h37
Une famille en crise part se ressourcer en montagne, à la périphérie de Tijuana. Très vite, l'angoisse et la peur s'installent, les deux enfants disparaissant soudainement avant de réapparaître le lendemain, métamorphosés…
CONFESSIONS INTIMES
On le sait, fantastique et sexe ont souvent fait bon ménage (on ne va pas énumérer une suite de titres pour le prouver, la liste serait trop longue). L'un ne va parfois pas sans l'autre. C'est en tout cas sur ce principe que s’est focalisé Adrián García Bogliano avec sa 17e réalisation, mais le réalisateur oublie toute subtilité en chemin et truffe sa production à petit budget de symboles balourds qui peinent à fédérer. Tout y passe. Découverte du corps, premières pertes menstruelles, etc. Tout est bon pour confronter les étapes du passage à l'âge adulte et les fantasmes d'un couple qui n'accepte pas l'évolution de ses enfants à des métaphores pachydermiques sous influences giallesques. Bogliano et ses gros sabots nous fait le parallèle "l'origine du monde/l'origine du mal" où une colline faussement démoniaque avec en son sein un interstice béant de forme triangulaire (on ne vous fait pas de dessin ?!) recèle la mort, la vie, l'amour (les vaches?). Une chose est sûre, après Ne nous jugez pas et La Casa muda, le constat est rude: le cinéma de genre sud américain n'est pas le plus en forme…
