Headhunters

Headhunters
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Headhunters
Hodejegerne
Norvège, 2012
De Morten Tyldum
Scénario : Lars Gudmestad, Ulf Rybergh
Avec : Aksel Hennie
Photo : John Andreas Andersen
Musique : Trond Bjerknes
Durée : 1h40
Note FilmDeCulte : ****--
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Un chasseur de tête accompli risque tout pour acquérir un tableau de valeur dont l’actuel propriétaire est un ancien propriétaire.

BRAQUAGE A LA NORVÉGIENNE

On dira/pensera ce qu’on veut de Stieg Larsson et sa trilogie Millenium (romans + films) mais force est de constater que le succès international de son œuvre a au moins eu le mérite d’ouvrir les portes à tout un pan d’artistes scandinaves qui restaient coincés dans leur grand nord. Et aujourd’hui c’est au tour de Morten Tyldum de venir montrer sa bobine qui vient du froid. Adapté lui aussi d’un roman à succès (signé Jo Nesbø), Headhunters est un thriller palpitant, sec, froid comme la glace et aiguisé comme un poignard, un puzzle implacable à la mécanique classique mais aux rouages parfaitement huilés et qui en remontre à bien des confrères d’outre-Atlantique avec leur formule toute prête. Certes les superlatifs peuvent paraitre excessifs, mais forcément, découvrir un long-métrage qui ne paye pas de mine mais exécuté avec efficacité et qui sort un peu des sentiers battus (même s’il ne révolutionne jamais le genre) a tendance à remporter l’adhésion d’un public toujours friand de nouvelles surprises.

Avec sa pointe d’atmosphère funky et accompagné de petites pointes d’humour bien senties rappelant par instants l’ambiance cool de L’Affaire Thomas Crown ou autres Ocean’s 11, le film n’en oublie pas pour autant ses premières amours de machination infernale et d’énigmes bien ficelées qu’une réalisation sans artifices finit d’emballer dans un package sans faille. Bref Headhunters est un petit polar sans autres prétention que celle de divertir, qui se savoure comme un bon digestif brut, qui fait du bien par où il passe et qui mériterait fortement d’être découvert par le plus grand nombre, ne serait-ce que pour couper l’herbe sous le pieds aux Américains dont le remake est déjà entré en pré-production.

par Christophe Chenallet

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