On aurait pu rêver plus belle ouverture de festival: Bancs publics de Bruno Podalydès est un désastre qui réalise la performance de conjuguer le pire des comédies bourgeoises de Danièle Thompson, le pire des fantaisies de Jeanne Labrune, le pire des épisodes de Caméra Café, et le meilleur des pubs Norwich Union(dis papy, j'peux lécher la casserole?). Soit un grand plein vide de tout personnage, de toute intrigue (juste des gus dans un parc ou aux caisses du Bricorama), rempli d'aphorisme moisis, une bouse autosatisfaite avec son défilé de stars (enfin tout est relatif) venues sortir leur bon mot sur l'amour, les avions en papier, la mort, la tisane tiède, le tout parachevé par un finale insensé où Pierre Arditi se trémousse sur du Lou Bega. D'où sort ce cauchemar digne d'une filmo interdite avec des dialogues tels que Vous, vous êtes un filou / Et toi, tu files où, en passant par la diatribe sur l'homme et la guerre qui donne envie de se cacher derrière toutes ses mains.
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États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...