Chinatsu, enceinte de plusieurs mois, est engagée dans une usine située dans un village à la campagne. Elle y fait la connaissance de Ritsuko, une employée de longue date, qui l'aide à s'adapter à son nouvel environnement. Au contact de Chinatsu, Ritsuko se souvient d'un événement douloureux de sa vie passée et réalise peu à peu qu'elle mène une vie malheureuse.
L'une kiffe, l'autre pas. Confrontation entre une future mère aux robes rouges et à la joie de vivre accrochée au sourire Colgate et une femme dépressive depuis la perte de l'enfant qu'elle portait, Naked of Defenses révèle un réalisateur assez à l'aise dans le minimalisme, le sens du détail, la rupture de ton comique, dans son décor coloré d'usine pourtant laide où l'on trie les pièces de jouets sans la moindre exaltation. Ritsuko finit par ne faire plus qu'un avec les machines qui l'entourent, loque à apparence humaine, trainant le pas comme un fantôme... trop peut-être. Son portrait peu subtil, épaules voûtées jusqu'à tomber par terre, son malaise lourdement appuyé à l'image, font chavirer un film plus à l'aise dans la mélancolie et les vignettes. Mais le coeur gros comme ça, la sincérité simple et le morceau de bravoure final poussent à l'indulgence.
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États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...