Daigo, un violoncelliste, retourne dans son village natal afin de chercher un nouvel emploi après la dissolution de son orchestre. Il est engagé dans une entreprise de pompes funèbres mais n'arrive pas à l'avouer à sa femme car il a honte. Ce travail, que personne ne veut faire et que daigo lui-même n'aurait jamais pensé faire, va transformer aussi bien les morts que leurs proches encore en vie…
Lauréat surprise de l'Oscar du meilleur film étranger au nez et à la barbe des favoris Valse avec Bachir et Entre les murs, Departures, malgré son côté cinéma de papa (de papy?) déjoue d'abord les pièges du mélo, capturant l'étrangeté de ses rituels direction l'au-delà avec un décalage comique qui tend avec succès vers la chronique douce-amère. Dommage que le film s'enfonce peu à peu dans la guimauve lacrymale (sans compter une redoutable effusion kitsch allons donc jouer du violoncelle sur ma verte prairie) mais le solide savoir-faire de Yojiro Takita ou le duo d'acteurs Masahiro Motoki (Gemini)/Tsutomu Yamazaki (Kagemusha), plus que l'insupportable Ryoko Hirosue, s'occupent du reste.
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États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...