Produit par Lucky McKee (May, The Woods), The Lost débute de façon assez efficace, suivant les traces d'un petit héros de province, plutôt beau gosse et très mauvais garçon, portrait d'un bouffon qui s'ignore, à coiffure de bouffon, maquillage de bouffon, mouche de bouffon, et canettes écrasées sous ses talons pour paraître un peu plus grand. Sivertson peint toute une galerie de personnages qui papillonnent autour du rebelle rebelle, prenant soin de raconter une histoire sans que celle-ci ne se limite à un tapis roulant gore, avec un vrai sens musical. Mais le deuxième acte finit par piétiner et tourner en rond, tandis que la fin sombre, elle, corps et âme dans l'hystérie beuglarde et les agitations neuneus, tentant de faire passer un Zac Efron à petits problèmes de virilité pour un redoutable Charles Manson.
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États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...