Chronique ado crapoto où le teen-movie est tiré vers l'horreur zombiesque, Deadgirl part d'un postulat abordant de façon originale les déboires et l'isolement de quelques lycéens pour qui le parangon de la meuf idéale est un cadavre docile et muet, poupée gonflable à maquiller ou à dissimuler derrière un masque morbide. Mais l'écriture caricaturale fait perdre de sa force au propos, offre quelques couleuvres à avaler, et la métaphore féministe, faute de subtilité, se prend les pieds dans une fin limite nauséabonde.
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États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...