Waltz With Bashir a pour particularité de mener le récit très autobiographique de la guerre du Liban vécue par Ari Folman, au début des années 80, à la manière d'un docufiction, présenté sous forme de dessin animé. Petit ovni donc, mais la forme sert parfaitement le propos puissant de Folman, qui regroupe d'abord les souvenirs hallucinés, meutes de chiens fous ou créatures des mers, collectant les témoignages sur la survie à travers les balles, pour rejoindre une réalité cinglante qui laisse l'imaginaire KO dans un final d'une grande puissance. L'animation un peu raide et le rythme décousu amoindrissent la réussite mais cette valse a le profil parfait pour un prix du jury.
États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...