Day Watch

Day Watch
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Day Watch
Dnevnoy Dozor: Mel Sudbi
Russie, Fédération de, 2006
De Timur Bekmambetov
Scénario : Timur Bekmambetov, Alexander Talal d'après l’œuvre de Sergei Lukyanenko et Vladimir Vasiliev
Avec : Konstantin Khabensky, Vladimir Menshov, Galina Tyunina
Photo : Sergei Trofimov
Musique : Yuri Poteyenko
Durée : 2h05
Sortie : 23/01/2008
Note FilmDeCulte : *-----
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Lorsqu’une Guerrière de l’Ombre est assassinée, la trêve entre les forces du Bien et du Mal devient soudainement fragile et Anton devra blanchir son nom afin d’éviter la fin du monde.

ALERTE A MALIDU

En 2005 arrivait sur nos écrans le petit phénomène russe Night Watch, précédé de son excellente réputation et succédé par une incroyable déception. Malgré les rumeurs d’un film supérieur au précédent, la suite aura mis encore plus longtemps à se frayer un chemin jusque dans les salles françaises et une fois de plus, alors que l’on n’attendait plus rien, Timur Bekmambetov parvient à décevoir. Contrairement à ce que l’on a pu nous faire croire, Day Watch fait revoir son premier chapitre à la hausse. Dans ce second épisode - qui adapte en réalité les deux derniers tiers du premier livre porté à l’écran par Bekmambetov, alors qu’il emprunte le titre du deuxième volet de la saga (composée de quatre ouvrages) – on retrouve les mêmes qualités et défauts que chez son prédécesseur. Si le réalisateur multiplie les idées de plans spectaculaires, l’univers, intrigant, demeure aussi tristement exploité et l’hystérie générale est toujours de mise. Le montage suffirait à rendre épileptique le plus accoutumé des fans de Michael Bay. Mais le pire, c’est que ce nouveau tome parvient à se faire plus long et plus lourd que le premier essai, adoptant par moments un second degré tout juste ridicule. Excepté une scène de destruction massive pour le moins impressionnante, il n’y a pas grand-chose à sauver de cet amas sans queue ni tête d’effets spéciaux (parfois approximatifs) et de lutte entre Bien et Mal inutilement alambiquée à partir d’une intrigue banale, livrée dans des taudis sibériens, agrémentée de romances du pauvre ou d’une thématique père/fils sous-traitée.

par Robert Hospyan

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