Cooties
États-Unis, 2015
De Jonathan Milott, Cary Murnion
Scénario : Ian Brennan, Leigh Whannell
Avec : Alison Pill, Leigh Whannell, Rainn Wilson, Elijah Wood
Durée : 1h30
Dans une petite école élémentaire, une élève ingurgite un nugget de poulet infecté par un virus qui la transforme en zombie. Elle va à son tour contaminer d’autres enfants qui vont s’en prendre aux professeurs.
BLOOD FREAK
Si vous avez eu la chance de découvrir Poultrygeist : Night of the Chicken Dead il y a maintenant une petite dizaine d’années (un Troma de très bonne facture et au dessus du lot de ce que la prod nous a habitués à voir), sachez qu’avec ce Cooties vous allez découvrir son spin-off officieux. Car même si le film n’entretient aucune parenté avec son ainé, il pourrait malgré tout être décrit comme une histoire se déroulant en parallèle de celle qui voyait des poulets zombies envahir un KFC et massacrer tous les clients. Oui oui. Du coup, quitte à y laisser des plumes avec cette nouvelle variation, autant y aller à fond. C’est en tout cas ce qu’ont dû se dire Jonathan Milott et Cary Murnion lorsqu’il a fallu aller au bout de cette première réalisation.
Le tandem a su voir grand et s’est attaché les services des scénaristes Leigh Whannell (Saw, Insidious) et Ian Brennan (la série Glee) dont le mélange des styles fonctionne vraiment à merveille mais également de l'acteur Elijah Wood, vrai fan du genre nourri au grain (Le Bon fils, Maniac, Open windows ou même The Faculty) en tant que producteur. Wood en profite pour s’octroyer le rôle principal avec un certain plaisir jouissif. Véritable film exutoire pour prof excédés et autres parents au bout du rouleau, Cooties réussit le tour de force de faire passer la pilule du pitch de série Z pour devenir cette bonne comédie horrifique haute en couleurs, pleine d’irrévérence et de politiquement incorrect (la pandémie ne touchant que les enfants, la survie des adultes n’en est que plus jouissive lorsqu’il s’agit de foncer dans le tas) où l’on rit de bon cœur, le tout sans OGM.