Chengdu, I Love You
Chine, République populaire de, 2010
De Fruit Chan
Durée : 1h18
Deux histoires d'amour qui se déroulent dans la ville chinoise de Chengdu. Dans la première située en 2029, une danseuse de samba veut exaucer deux souhaits : retrouver le garçon qui l'a sauvée lorsqu'elle était enfant et mettre la main sur l'homme qui a fait souffrir son cousin. Dans la deuxième, située en 1976, le jeune patron d‘un salon de thé tombe amoureux d'une très belle serveuse.
Premier avis
Qu’est ce qui a bien pu passer par la tête des organisateurs pour passer ce truc à l’horaire prime-time du samedi soir, moment-clé du weekend où la mamie deauvillaise revêt ses plus beaux atours pour remplir presque à ras-bord (pour une fois) la grande salle de 1500 places ? Qu’a-t-elle pu penser de cette ignoble bouillie visuelle et scénaristique? Chengdu I love you est donc composé de deux court-métrages qui semblent rivaliser de mauvais goût et de débilité, censés raconter des histoires similaires, mais le seul mini point commun n’est révélé que dans la toute dernière minute (et de manière plus tirée par les cheveux, tu meurs), après 1h18 (qui parait beaucoup plus longue) à base d’art martiaux avec une théière (!), de bague qui crache de la poudre soporifique et de vision du futur qui semble vouloir mixer Millennium Mambo et Strange Days mais finit par ressembler surtout à un medley des clips de Janet Jackson. Le tout dans une copie tout simplement dégueulasse, avec une non-qualité de son indigne de tout festival. On se pince en voyant le nom de Fruit Chan (même pas un homonyme) au générique de ce qui ne ressemble à rien d’autre qu’à des rushes mal montés.