Cars 2
États-Unis, 2010
De John Lasseter, Brad Lewis
Scénario : Ben Queen
Avec : Michael Caine, Emily Mortimer, Vanessa Redgrave, John Turturro, Owen Wilson
Musique : Michael Giacchino
Durée : 1h46
Sortie : 27/07/2011
Dans Cars 2, Flash McQueen, la star des circuits automobiles, et son fidèle compagnon Martin la dépanneuse reprennent la route pour de nouvelles aventures. Les voilà partis pour courir le tout premier Grand Prix Mondial, qui sacrera la voiture la plus rapide du monde ! Mais la route du championnat est pleine d’imprévus, de déviations et de surprises hilarantes, surtout lorsque Martin se retrouve entraîné dans une histoire comme il n’en arrive qu’à lui : une affaire d’espionnage international ! Ecartelé entre son désir d’assister Flash McQueen dans cette course particulièrement difficile et celui de mener à bien une mission d’espionnage top secrète, Martin se lance dans un voyage bourré d’action et une course-poursuite explosive sur les routes du Japon et de l’Europe, suivi par ses amis et regardé par le monde entier. Sur la route, Flash et Martin trouveront de l’action, de l’humour effréné et de tout nouveaux personnages – agents secrets, redoutables méchants et adversaires décidés sur les circuits automobiles…
SORTIE DE ROUTE
Depuis la fusion entre Pixar et Walt Disney, les fans de la firme californienne redoutent que la magie des premiers films s'estompe, que les auteurs des Indestructibles et du Monde de Nemo aient vendu une partie de leur âme au Dieu dollar et cèdent désormais aux sirènes du culturellement correct et du calibrage enfantin des dessins animés. Wall-E, Là-haut et Toy Story 3 avaient rassuré les plus réfractaires à cette union presque contre nature, avec trois joyaux du cinéma d'animation aux tonalités plus sombres que les films de la concurrence. Malgré sa perfection technique, Cars 2 est peut-être la plus mauvaise nouvelle de cet été, tant il offre du grain à moudre à ceux qui expliquent depuis cinq ans que l'esprit Pixar a été grignoté par la souris. Le point noir est bien sûr dans le scénario, d'une bêtise moralisante extrême, qui réduit chaque pays à des clichés et surtout qui nous ressort la vieille rengaine de l'idiot du village qu'on aime bien quand il reste chez lui... Et l'on vous épargne le complot à base de carburant écologique et de vieux tacots dont le message final est d'ailleurs assez équivoque. Bien sûr, on ne doute pas un seul instant de la pertinence commerciale de la chose - les objets dérivés se vendront comme des petites voitures aux quatre coins du monde -, ni de l'évidence universelle du succès auprès de nos chères têtes blondes qui aimeront sans doute les gags régressifs et les jolis couleurs.