Bienvenue au cottage

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Bienvenue au cottage
The Cottage
Royaume-Uni, 2007
De Paul Andrew Williams
Scénario : Paul Andrew Williams
Avec : Jennifer Ellison, Dave Legeno, Steve O’Donnell, Andy Serkis, Reece Shearsmith
Photo : Christopher Ross
Musique : Laura Rossi
Durée : 1h32
Sortie : 09/07/2008
Note FilmDeCulte : ****--
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Un kidnapping raté tourne au cauchemar pour quatre protagonistes perdus au fin fond de la campagne anglaise et poursuivis par un fermier psychopathe.

UNE PARTIE DE CAMPAGNE

Humour noir tendance burlesque so british et comédie d'horreur déjantée que ne renierait pas le Alex De La Iglesia d'Action mutante, du Jour de la bête ou de Mes chers voisins, voilà le savant cocktail qui compose le nouveau film de Paul Andrew Williams (London to Brighton, 2006). Et un peu comme Une nuit en enfer l'avait fait il y a quelques années, Bienvenue au cottage ose le mélange des genres à travers deux parties bien distinctes mais liées par la volonté unique de faire rire grâce au fil conducteur de toute cette histoire : un kidnapping orchestré par deux frangins aussi différents qu'incompétents et un comparse tout aussi crétin. Et si Bienvenue au cottage ne joue pas vraiment dans la catégorie humour noir incisif et/ou trash à la Severance ou Petits meurtres entre amis (autres références britanniques du genre), c'est aussi parce qu'il choisit plutôt le parti pris d'un humour grotesque (on y voit même le toujours fulgurant gag du "râteau" en pleine figure) rythmé par un tempo réglé comme un métronome, qui n'en fait ni trop ni trop peu et qui donne le la définitif même dans les séquences les plus déviantes. Car même si dès le générique (lettrage quasi cartoonesque et musique elfmanienne caricaturale à l'appui) on sait que l'on va évoluer dans une grosse farce, rien ne nous prépare non plus à la seconde partie et l'arrivée du fermier psychopathe, sorte de mutant évadé de La Colline a des yeux, bien décidé à se racheter une gueule d'amour et décimer tout ceux qui se présentent sous ses mains. Du coup, entre bouffonneries à la frontière de la bande dessinée belge avec des persos subtilement écrits et justement caractérisés, une cadence astucieusement distillée, quelques clins d'œil direct au Predator, à Leatherface et un cameo de Doug "Pinhead" Bradley, une captive outrageusement gorgeous et qui en a tout de même dans le pantalon, un tandem de frangins digne des plus grands duos comiques (Serkis, qui a enfin fini de faire mumuse pour Peter Jackson, fait preuve d'un talent comique qu'on ne soupçonnait pas) et une toile de fond qui pourrait être sortie d'un conte horrifique, on obtient une œuvre fraîche et barrée comme il est rare d'en voir. Il serait donc dommage de s'en priver.

par Christophe Chenallet

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