Avec Batman Begins, la résurrection du célèbre super-héros chauve-souris, le réalisateur américain avait mis la barre haute, avec une noirceur peu commune pour un blockbuster grand public. Batman: the Dark Knight, le deuxième opus d'une trilogie qui pourrait devenir culte, est encore plus sombre et réussi, une authentique réussite dont l'ampleur formelle et thématique rappelle les grands films politiques des années 70, du jamais vu pour un film de super-héros mais finalement très proche de l'esprit des comics de Frank Miller. Jonathan et Christopher Nolan ont ressucité deux méchants mythiques de Batman, le Joker et Harvey Dent, pour tisser un scénario d'une complexité croissante, qui laisse la part belle à la psychologie des personnages et à une réflexion sur l'héroïsme et la dualité entre le bien et le mal. Au détriment de l'action et de l'émotion ? Non. Sans dévoiler les temps forts du film et les développements dramatiques, signalons juste une hallucinante séquence de course-poursuite dans les rues de Gotham et bien des surprises sur le plan scénaristique. Plus qu'un simple blockbuster estival de plus, Batman: The Dark Knight est un chef d'oeuvre du genre, tout simplement.
États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...