Alien vs Ninja
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Il y a bien longtemps, au Japon, existait une bande de célèbres guerriers, les Iga Ninja. Un jour, ces courageux soldats furent témoins d’un évènement extraordinaire : une boule de feu traversant le ciel et s’écrasant sur terre. Les ninjas s’enfoncèrent alors dans les bois. Arrivés sur place, ils durent faire face à des créatures extra-terrestres sanguinaires.
NINJAS ET ENVAHISSEURS
Une production Sushi Typhoon c’est toujours l’assurance d’un grand moment de n’importe quoi, de films complètement barrés et sans limites (si ce n’est celles du budget), qui sont fait pour rentrer dans le lard de façon outrageuse mais bon enfant, toujours de manière gore mais drôle. Et ce Alien vs Ninja de ne pas déroger à la règle (en même temps, vu le titre il aurait été mal vu de faire autre chose que du n’importe quoi) et c’est tant mieux, vu que généralement, avec eux, on sait où on met les pieds et on ne leur demande surtout pas de changer. Sauf qu’aujourd’hui, c’est au tour du petit nouveau Seiji Chiba de venir faire joujou dans la cour des grands. Et devant le résultat, on ne peut s’empêcher de penser qu’il n’arrive pas encore au niveau des autres valeurs sûres comme Yoshihiro Nishimura (Tokyo gore police, Vampire girl vs Frankenstein girl) ou Noboru Iguchi ( The Machine girl, Mutant girl squad). Crapoteux mas pas crasspec et finalement très peu gore (pourtant un élément essentiel voir indispensable dans cette boite de prod), Chiba galère un peu pour trouver son rythme et une véritable singularité à son projet (il cumule ici les postes de réalisateur, scénariste et monteur) laissant ainsi ses héros et ses aliens belliqueux et caoutchouteux se débrouiller de leur mieux pour aller au bout de l’affaire. Frôlant l’amateurisme et le ridicule (même si c’est un peu la marque de fabrique de la maison) et reprenant certains principes de la comédie grotesque comme on la trouve dans les sentaï, AvN et ses effets cheap et parfois approximatif ne trouve finalement son salut que dans une certaine somme d’idées et de plans géniaux ou Chiba s’amuse avec son héroïne en lui filmant souvent son magnifique postérieur et en lui faisant subir nombre de poses croustillantes et plutôt lubriques. Mais pour le reste, on assiste à du Sushi Typhoon de petite valeur et de peu d’intérêt qui conserve un certain capital sympathie même si la firme nous a habitué à des films et des concepts bien plus ambitieux et de meilleure facture.
