Happy Feet

Happy Feet
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Happy Feet
De Miller George
Éditeur : Warner Home Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 06/06/2007
Note du film : ****--
Note FilmDeCulte : ****--
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en DVD ou Blu-ray pour 1.95€
DVD

Mumble est un piètre chanteur dans un monde où les manchots trouvent en musique leur raison d’être en même temps que leur bien aimée. Et malgré son don pour les claquettes, Mumble va être amené à s’éloigner de sa tribu et va rencontrer les Amigos de la Terre Adélie.

SUR LA NEIGE BLEUE, FAIT UN PAS DOUTEUX ET GLISSE SUR LA GLACE

On le disait grognon et pieds de plomb, le manchot chez George Miller sort la boule à facettes et fait parler la piste de danse glaciaire dans un Happy Feet qui sort le grand jeu de l’animation ultra luxueuse et du doublage crème d’Hollywood. Mais les dernières cacades de 2006 en 3D ont prouvé que la démonstration technique et les voix d’or ne suffisaient plus. Happy Feet ne tire d’ailleurs pas vraiment sa force de ses séquences chantées, finalement assez classiques dans le genre et vite répétitives, ni de ses poursuites et glissades à caméra en mode rollercoaster, d’autant que les différents segments du long métrage s’articulent un peu douloureusement. Miller s’exprime davantage dans la pure comédie, voire la joyeuse participation de Robin Williams et la troupe de Latinos en stars du film. Mais l’Australien brille encore plus lorsqu’il trempe le divertissement familial dans la pure inquiétude (l’approche des installations "alien") ou l’absolue cruauté au soufre poétique (la scène du zoo), une noirceur qui rappelle les meilleurs moments de Babe 2. Mais si ce dernier est un petit chef d’œuvre, il représente aussi pour Miller une grosse déconvenue commerciale et des vacances forcées pendant quelques années. Happy Feet remballe un peu vite toute embarrassante ambiguïté grâce à une ellipse finale maladroite, mais fait preuve de certaines audacieuses qualités, l’année où Pixar déçoit avec ses voitures qui ne l’ouvrent que pour dire que c’était mieux avant.

par Nicolas Bardot

Bonus

IMAGE & SON

Film d’animation en numérique oblige, l’image de ce dvd est absolument sublime. Aucun défaut n’est à déceler que ce soit au niveau de la compression ou des couleurs et des contrastes. Bref, l’image parfaite qu’on aimerait posséder sur chacune de nos galettes.

Du même niveau que la partie image, le mixage sonore de cette édition est une tuerie. Ne laissant jamais passer une occasion d’exploiter chacune des enceintes des Home Cinema, on pourrait penser que c’est surtout lors des fameuses scènes chantées que le 5.1 arrive à son maximum. Mais belle erreur que de croire cela, car c’est en fait tout au long du film que l’installation frétille et nous en met plein les oreilles. Bref, là encore, une belle leçon de DVD.

BONUS

Généralement, le terme de « Collector » est destiné à être un véritable argument de vente où l’on retrouve vraiment de quoi approfondir la vision du film. Ici, Warner abuse quelque peu de son appellation. Car peu nombreux, et intéressant, sont les bonus de cette double édition.

En effet, les quelques suppléments présents sur le 2e dvd auront beaucoup de mal à contenter les aficionados des bonus, en général, et autres fans de l’animation et de ses secrets, en particulier. Au menu se trouvent donc un segment intitulé Mumble rencontre une baleine bleue qui correspond en fait à un accomplissement de la scène entre Mumble et l’albatros dont la voix etait tenu par Steve Irwin (océanologue ?). Puisqu’il ne s’agit que d’une simple prolongation, ce module s’avère juste gentil.

Puis, on a droit à une Scène inédite où Mumble sert de ballon de foot. La scène est certes drôle, mais semble tomber comme un cheveux sur la soupe, isolée en son état.

Danse comme un pingouin pourrait se définir comme une courte leçon de danse en compagnie de Savion Glover (co-chorégraphe du film) qui, avec tout une panoplie d’images et de métaphores nous apprend en quelques minutes comment il a réussi à faire vivre les émotion du héros au travers des claquettes. Ce segment contentera parfaitement les jeunes enfants, mais risque de paraître un peu court pour les autres personnes voulant un tantinet approfondir le sujet.

Viennent ensuite 3 Clips-vidéos de Gia, Prince et surtout celui de Brittany Murphy agrémenté d’une petite introduction et conclusion de sa part.

La Leçon d’espagnol est quant à elle carrément dispensable. Car même si les 4 doubleurs officiels des amigos Adélies sont plein d’entrain, les quelques mots qu’ils essayent de nous apprendre ne servent pas à grand chose sinon à remplir un peu plus ce 2e disque.

Les claquettes de Happy feet est sûrement le bonus le plus intéressant. Il s’attarde, pendant seulement 5 minutes, à nous expliquer comment s’y est pris George Miller pour donner vie à ses scènes de danse en utilisant la technique de la motion capture sur un grand panel de danseurs de claquettes et comment il a retranscrit ces dernières informations en données numériques capables de doter du swing à tous les protagonistes du film, notamment lors des scènes de foule.

Le segment Coulisses ne possède, lui aussi, que peu d’intérêt, car il n’est juste qu’une énième et éternelle featurette promotionnelle ou chacun des comédiens principaux y va de son petit compliment quand au reste de l’équipe ou à l’ensemble du film. Ça en est même à se demander pourquoi l’on définit encore ce genre de bonus comme étant des « making-of » tant ce qui y est généralement dis est d’une inconsistance sidérale.

Et juste avant les Bandes-annonces qui viennent conclure la seconde galette, intervient un dessin animé estampillé Looney Tunes intitulé « I Love to singa » et dont l’histoire rappelle très singulièrement celle d’Happy feet. Sans doute un clin d’œil de l’éditeur quant au passage de relais entre la 2D et la 3D qui, même après une différence d’époque assez représentative, continue de raconter les mêmes histoires avec autant d’enthousiasme.

Ainsi, on peut dire que ce double DVD pourra surement et amplement contenter les enfants mais pour ce qui est des personnes un peu plus regardante sur les contenus de bonus, cela risque d’etre une autre histoire.

Christophe Chenallet

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Interactivité :

IMAGE & SON

Film d’animation en numérique oblige, l’image de ce dvd est absolument sublime. Aucun défaut n’est à déceler que ce soit au niveau de la compression ou des couleurs et des contrastes. Bref, l’image parfaite qu’on aimerait posséder sur chacune de nos galettes.

Du même niveau que la partie image, le mixage sonore de cette édition est une tuerie. Ne laissant jamais passer une occasion d’exploiter chacune des enceintes des Home Cinema, on pourrait penser que c’est surtout lors des fameuses scènes chantées que le 5.1 arrive à son maximum. Mais belle erreur que de croire cela, car c’est en fait tout au long du film que l’installation frétille et nous en met plein les oreilles. Bref, là encore, une belle leçon de DVD.

BONUS

Généralement, le terme de « Collector » est destiné à être un véritable argument de vente où l’on retrouve vraiment de quoi approfondir la vision du film. Ici, Warner abuse quelque peu de son appellation. Car peu nombreux, et intéressant, sont les bonus de cette double édition.

En effet, les quelques suppléments présents sur le 2e dvd auront beaucoup de mal à contenter les aficionados des bonus, en général, et autres fans de l’animation et de ses secrets, en particulier. Au menu se trouvent donc un segment intitulé Mumble rencontre une baleine bleue qui correspond en fait à un accomplissement de la scène entre Mumble et l’albatros dont la voix etait tenu par Steve Irwin (océanologue ?). Puisqu’il ne s’agit que d’une simple prolongation, ce module s’avère juste gentil.

Puis, on a droit à une Scène inédite où Mumble sert de ballon de foot. La scène est certes drôle, mais semble tomber comme un cheveux sur la soupe, isolée en son état.

Danse comme un pingouin pourrait se définir comme une courte leçon de danse en compagnie de Savion Glover (co-chorégraphe du film) qui, avec tout une panoplie d’images et de métaphores nous apprend en quelques minutes comment il a réussi à faire vivre les émotion du héros au travers des claquettes. Ce segment contentera parfaitement les jeunes enfants, mais risque de paraître un peu court pour les autres personnes voulant un tantinet approfondir le sujet.

Viennent ensuite 3 Clips-vidéos de Gia, Prince et surtout celui de Brittany Murphy agrémenté d’une petite introduction et conclusion de sa part.

La Leçon d’espagnol est quant à elle carrément dispensable. Car même si les 4 doubleurs officiels des amigos Adélies sont plein d’entrain, les quelques mots qu’ils essayent de nous apprendre ne servent pas à grand chose sinon à remplir un peu plus ce 2e disque.

Les claquettes de Happy feet est sûrement le bonus le plus intéressant. Il s’attarde, pendant seulement 5 minutes, à nous expliquer comment s’y est pris George Miller pour donner vie à ses scènes de danse en utilisant la technique de la motion capture sur un grand panel de danseurs de claquettes et comment il a retranscrit ces dernières informations en données numériques capables de doter du swing à tous les protagonistes du film, notamment lors des scènes de foule.

Le segment Coulisses ne possède, lui aussi, que peu d’intérêt, car il n’est juste qu’une énième et éternelle featurette promotionnelle ou chacun des comédiens principaux y va de son petit compliment quand au reste de l’équipe ou à l’ensemble du film. Ça en est même à se demander pourquoi l’on définit encore ce genre de bonus comme étant des « making-of » tant ce qui y est généralement dis est d’une inconsistance sidérale.

Et juste avant les Bandes-annonces qui viennent conclure la seconde galette, intervient un dessin animé estampillé Looney Tunes intitulé « I Love to singa » et dont l’histoire rappelle très singulièrement celle d’Happy feet. Sans doute un clin d’œil de l’éditeur quant au passage de relais entre la 2D et la 3D qui, même après une différence d’époque assez représentative, continue de raconter les mêmes histoires avec autant d’enthousiasme.

Ainsi, on peut dire que ce double DVD pourra surement et amplement contenter les enfants mais pour ce qui est des personnes un peu plus regardante sur les contenus de bonus, cela risque d’etre une autre histoire.

Christophe Chenallet

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